L'origine du mot COCKTAIL

 Dans cet éclairage historique et sociologique les origines sont diverses, à vous de voir laquelle vous semble la plus crédible...

 Savez-vous, que le mot français pour désigner le mot cocktail, est "Coquetel".

 

Certains philologues farfelus vont jusqu'a imaginer dans ce mot, l'altération de "Xochitl", nom d'une prétendue princesse aztèque, créatrice de fabuleux breuvages.
  Cocktail est un mot anglais du langage populaire du XVIIIe siècle qui signifie "à queue redressée". Il a tout d'abord désigné, en anglais, les chevaux bâtards, les demi-sang et, par extension, les tocards sur un champ de courses. Du cheval aux boissons, comment le glissement a-t-il été possible ?
Peut-être par le biais du caractère des boissons pures.
    Le mot "cocktail", viendrait-il plutôt de l'histoire de ce bordelais qui, ayant inventé un mélange d'alcool, l'exporta en Amérique où il  devint "cocktail ?"  Est-ce encore la légende de cette fille d'un cabaretier américain qui, ayant perdu son coq à la queue si colorée, offrit un breuvage à l'homme qui le retrouva et baptisa cette boisson "cocktail ?"   Le mot cocktail vient-il du langage populaire du XVIIIe siècle qui signifie "a queue redressée ?"
    Aux Etats-Unis, on dit qu'en 1779, Miss Betty Flanagan, propriétaire de la "Vieille Taverne", près de Yorktown, crée un mélange qu'elle nomme Bracer, breuvage qu'elle présente dans une bouteille en forme de queue de coq. Ses clients, soldats du Marquis de Lafayette, mêlés aux combattants américains, apprécient particulièrement cette boisson. Peu familiers de la langue anglaise, ils ne retiennent que l'expression à leurs compatriotes.      Il est certain, dit-on, que Monsieur de Toulouse-Lautrec, peintre célèbre de la fin du XIXe siècle, fut l'un des premiers à confectionner les mélanges que l'on qualifierait aujourd'hui de mélanges atomiques. Il réunissait dans son atelier parisien des amis auxquels il les faisait goûter. Bien évidemment, aucune règle n'était respectée. Il mélangeait un peu n'importe quoi, ce qui devait laisser des traces et des résultats désastreux.
 

Petite cusiosité, dans le film "Cocktail" avec Tom Cruise, un flair-barman a eu beaucoup de succès grâçe aux cocktails qu'il préparait, cette personne s'appelait "Flanagan".

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Les gaulois qui consommaient du vin additionné de miel inventent l'hydromel, ils pourraient être considérés comme les pionniers de nos barmans, ou les pirates des caraïbes qui faisaient macérer des racines dans leur rhum, les mineurs indiens de la cordillère des Andes, qui écrasaient de la poudre de dynamite dans leur eau de vie (aguardente). 


 
  Au début du XXème siècle, l'Amérique mélange l'alcool frelaté de la prohibition avec des jus de fruits pour masquer les mauvais goûts et tromper la police. Mais c'est en 1933, l'année de l'abolition de  cette loi sur la prohibition, que la mode des cocktails explose en Amérique et en Europe avec la création des célèbres "Singapore Sling, Bloody Mary, Stinger, Gin Fizz...
   Les premières recettes de cocktails, quant à elles, semblent provenir de l'Angleterre de XIXe siècle.  Elles seraient nées à la grande époque du règne de Victoria et de l'Empire colonial britannique.  Lorsqu'ils reçoivent alors des invités, les Anglais boivent du bordeaux (claret), après avoir pris un xérès (sherry) comme apéritif. En fin de repas, ils affectionnent le madère. Mais, dans leurs clubs, il n'est pas rare de boire des mélanges préparés pour un plus grand nombre et on constate des habitudes de consommation différentes. Ils boivent leur Claret Cup, élaboré avec du bordeaux ou des Sherry Cobblers à base de xérès.

    Les coupes où sont servis ces mélanges deviennent souvent des trophées, à l'origine des coupes gagnées lors de compétitions sportives. On retrouve mention de nombreux cocktails préparés à la fin du XIXe siècle : certains portent des noms qui demeurent en vogue de nos jours : Cobblers, Coolers, Crustas, Cups, Daisies, Fixes, Flips, Juleps, Negus, Nogs, Possets, Punchs, Rickeys, Sangarees, Slings, Smashes.

Les recettes